La présentation d’un diagnostic immobilier s’avère être obligatoire au moment de la signature d’un acte immobilier à mettre en place lors de la location ou vente d’une maison. Le propriétaire du logement ne peut pas passer, à côté de ce document essentiel. La liste d’examens est différente, mais l’objectif, c'est d’informer le futur occupant sur l’aspect de la maison et de lui permettre de le louer ou l’acheter tout en connaissant parfaitement son état.
Définition du diagnostic immobilier
Le diagnostic immobilier concerne l’examen complet d’une habitation destinée à être mise en location ou mise en vente. Cette étape est cruciale afin d’évaluer quelques caractéristiques via différents indicateurs ou critères, d’un logement à travers certains contrôles. Cette étape doit être réalisée par un expert qui possède une attestation en ce domaine. Le diagnostic doit être effectué en amont d’une vente, d’une location ou lors d’un autre objectif simple comme dans le cas d’assurer la sécurité d’un logement ou de son état suivant des travaux. La loi impose au propriétaire d’un logement le dossier de diagnostics techniques (DDT).
À quoi sert le diagnostic immobilier ?
En 2006, le diagnostic immobilier a été rendu obligatoire par le Parlement. Ceci est alors obligatoire au niveau légal. Premièrement, il permet d’évaluer si le logement en question suit les règles. Cela permet également au propriétaire de savoir que son bien est en état d’être mis en location ou en vente. De plus, le DDT permet au vendeur ou au locateur d’être les plus transparents que possible aux yeux de son client. Ainsi, ce dernier peut mesurer la largeur des travaux qu’il doit effectuer avant son aménagement. Ce dossier peut être aussi facultatif. Ceci permet de trouver des résolutions sur l’aménagement afin de réduire la consommation en énergie et d’optimiser les dépenses énergétiques.
Comment le réaliser ?
La réalisation du diagnostic immobilier dépend de la date de construction du logement, du lieu et du type de transaction. Si l’habitation a été construite depuis janvier 1949, le DDT doit comporter le DPE (Diagnostic de performance énergétique), le diagnostic de la présence d’amiante avant vente, le contrôle de l’installation électrique, la vérification de la présence de plomb et l’ERP (État de risques et pollution). S’il s’agit d’un appartement à la vente, le diagnostiqueur immobilier doit y ajouter le diagnostic de la surface habitable du logement, autrement dit la Loi Carrez. Concernant un logement qui était construit récemment, cette étape se limite seulement à l’ERP et au DPE. Le diagnostic immobilier dépend donc de l’ancienneté de l’immeuble ou de la maison.